Les troubles vasculaires
L’insuffisance veineuse
Pour l’Ostéopathie Hémodynamique, l’insuffisance veineuse est due à une diminution du débit des vaisseaux profonds.
Contrairement à ce qui est classiquement enseigné jusqu’à présent, la circulation veineuse est linéaire (le sang coule sans à-coups). Donc les valvules des veines (nid de pigeon) n’interviennent pas dans la circulation veineuse. Ces valvules, toutefois, servent des valves anti retour (pour le sang), qui n’interviennent que lorsque vous produisez des contractions musculaires liées à la locomotion ou autres. Par exemple, se lever, tousser, uriner etc… Cette circulation linéaire est aujourd’hui mise en évidence par l’écho-doppler.
Les capillaires des vaisseaux profonds se trouvent au sein des muscles contrairement aux capillaires des vaisseaux superficiels. Grâce à l’action de la MMP, les veinules contenues dans les muscles seront soumises à des phénomènes de contractions et de décontractions qui pourront transformer les muscles en pompes veineuses. Ces pompes veineuses, musculaires, seront à l’origine de la pression sanguine dans les vaisseaux veineux profonds.
Le sang des vaisseaux superficiels, quant à lui, sera lui aspiré par le flux des vaisseaux profonds au niveau de la jonction entre ces vaisseaux superficiels et profonds (effet venturi).
L’insuffisance veineuse se traduit par une diminution de la pression sanguine dans les vaisseaux profonds. Celle-ci étant due à une diminution de l’efficacité de la MMP en tant que pompe musculaire. La 1ère loi de Starling nous dit que plus l’oreillette du cœur se remplit correctement et plus la contraction du ventricule sera efficace. Pour faire simple, plus vous remplissez un ballon d’eau, plus la pression que vous exercerez autour de ce ballon produira un jet puissant. Cette 1ère loi de Starling s’adapte parfaitement au muscle.
Ainsi plus un muscle sera « spasmé », moins il se remplira et plus sa fonction de pompe sera compromise…
Un symptôme est la résultante de plusieurs vecteurs. Certains vecteurs sont mineurs tandis que d’autres sont majeurs quant à l’élaboration de la résultante. Il est bien évident que dans le cas de l’insuffisance veineuse les troubles de la MMP compteront comme un élément majeur de cette pathologie…
Les variations de symptômes sont dus aux variations des troubles des vecteurs qui les composent.
Nos traitements sont, sans commune mesure, les plus efficaces connus à ce jour. Il convient pour l’ostéopathe d’effectuer :
- Un traitement global musculaire qui redonnera à l’ensemble des muscles du corps une même rythmicité
- De libérer les articulations du corps afin que celles-ci soient plus fluides et demandent moins d’énergie aux muscles pour les mouvoir.
- D’étirer les fibres musculaires afin de rallonger le muscle afin de briser le cercle vicieux : Plus un muscle est court, moins il se remplit, moins sa contraction est efficace et plus il se contracte pour pouvoir chasser le sang en lui. Et donc, plus il se raccourcit. En rallongeant les fibres musculaires, nous permettons au muscle de mieux se remplir et d’avoir une contraction plus efficace en terme de chasse veineuse. Donc le tonus musculaire diminuera…
Le premier traitement fera effet environ une semaine, le deuxième pendant quinze jours, le troisième pendant un mois, le quatrième pendant deux mois. Par la suite une séances tous les deux mois sera nécessaire mais il n’est pas rare au bout d’un an, un an et demi de voir l’effet des traitements se pérenniser…
L’insuffisance veineuse est un syndrome qui comprend donc les différents symptômes suivants :