Cet espace est dédié aux tests qui vous permettrons d’appréhender l’activité de la MMP par rapport aux stimuli qu’ils soient d’origine interne ou externe.
Ces exercices ne sont pas tous évidents et certains de ceux-ci ont tenu en échec toute une classe d’étudiants en 5ème année d’ostéopathie.
Voue trouverez les exercices a pratiquer avec les résultats que vous devrez trouver. Nous vous conseillons fortement de vous exercer sans connaître les réponses à l’avance. Tous ces exercices devront être pratiqués en 1ère année d’Ostéopathie…
Prise de conscience des rythmes de la MMP
L’approche de la MMP est semblable à la toute première prise de contact avec les fascias. Nous ne sommes pas tous égaux quant à notre capacité à “sentir“… Certains élèves de 5ème année d’Ostéopathie n’arrive pas à les percevoir. Ces divers exercices pourront peut-être les aider…
Le sujet est en décubitus dorsal.
Le thérapeute se positionne sur le côté du patient, positionne sa main sur la cuisse du patient, le plus proche possible de son aine.
Les deux doigts extrêmes de sa main (le pouce et l’auriculaire) sont écartés afin de mieux sentir les fluctuations du quadriceps.
En règle générale, pensez toujours à ajuster la pression de votre main au muscles que vous examiner en fonction de leurs profondeurs.
Dans un premier temps, le thérapeute peut ne rien ressentir, puis progressivement un rythme du quadriceps prend naissance sous sa main.
Dans un premier temps, le thérapeute peut ne rien ressentir, puis progressivement un rythme du quadriceps prend naissance sous sa main.
Le praticien doit sentir un nombre d’aller / retour aux alentours de 4 à 8 cycles par minute.
La notion de remplissage (tempo)
Le muscle se remplit et se vide périodiquement.
Il le fait dans une fourchette de pressions permettant les échanges au niveau des capillaires.
Il semblerait bien que le muscle attende que sa pression interne soit idoine pour se contracter dans le cadre de la MMP.
Le sujet est en décubitus dorsal.
Le thérapeute se positionne sur le côté du patient, positionne sa main sur la cuisse du patient, le plus proche possible de son aine.
Les deux doigts extrêmes de sa main (le pouce et l’auriculaire) sont écartés afin de mieux sentir les fluctuations du quadriceps.
Le but de cet exercice est de tester la vitesse à laquelle la MMP va se manifester selon l’approche du thérapeute. Elle sera plus ou moins rapide.
- Dans un premier temps le thérapeute contacte la cuisse du patient en exerçant une pression de forte intensité, la réponse musculaire est alors …
- Dans un deuxième temps le thérapeute contacte la cuisse du patient en exerçant cette fois-ci une pression de très faible intensité. La réponse de la MMP est alors ….
Dans un premier temps, le thérapeute contacte de la cuisse du patient en exerçant une pression de forte intensité.
La réponse musculaire est alors très longue à se manifester, la MMP pourra n’être perçue qu’après une dizaine de secondes.
Dans un deuxième temps, le thérapeute contacte la cuisse du patient en exerçant cette fois-ci une pression de faible intensité.
La réponse de la MMP est alors quasiment immédiate.
Pourquoi :
Le muscle doit atteindre la pression nécessaire aux échanges osmotiques avant d’activer le cycle contraction / décontraction, pour cela il lui faut le temps de se remplir.
Si la pression est forte, la MMP devra s’adapter à cette nouvelle pression
Si la pression est faible et quasi identique à celle du muscle, il n’y aura pas besoin de temps d’adaptation et la perception sera immédiate…
Il en ira de même si vous palper un muscle du bras que le patient viens de lever.
Il faudra attendre le remplissage ad hoc du muscle avant que la MMP ne commence à se faire sentir…
- Tester un bras qui vient d-être levé.
- Tester un bras qui est levé depuis une minute.
Les résultats seront les mêmes que précédemment.
Lors d’une palpation, fine, on peut sentir le muscle se gonfler et se vider, se contacter et se relâcher et cela sur une période de 11 cycles/minute en moyenne.
Lors de la phase de remplissage, le muscle se charge en sang, soit glomus ouvert ou fermé, considéré comme un vase d’expansion, le muscle se remplirait jusqu’à une pression d’environ 1,5 mm Hg au niveau du capillaire. Cela permet l’échange osmotique au niveau cellulaire et une fois ce seuil atteint, les échanges, entre la cellule et le milieu extra-cellulaire (CL—NA+), peuvent s’effectuer et dégager un potentiel électrique d’action (Potentiel de repos). Une contraction s’en suit alors et le sang veineux contenu dans le sac musculaire est éjecté lentement mais puissamment, la tension interne diminuant et les échanges terminé la contraction s’arrête et le muscle se remplit de nouveau… Il faut porter l’attention sur les deux petits muscles des veinules à la sortie du capillaire qui pourraient servir de sphincter anti-retour.
Ainsi le fait d’élever le bras ou de l’abaisser va induire un temps de latence pendant lequel il n’y aura pas de phénomène de MMP.
Selon les cas, le muscle va se remplir ou se vider jusqu’à obtenir la tension optimale permettant à nouveau les échanges entre la cellule et son environnement.
Le remplissage musculaire (volume)
Le muscle se remplit et se vide périodiquement.
Nous pouvons le sentir par un test simple
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute englobe le jumeau interne du patient de ses deux mains, pour en percevoir les variations de volume
Le thérapeute sent le muscle gonfler et dégonfler 4 ou 8 fois par minute…
Lors d’une palpation fine, on peut sentir le muscle
- se gonfler et se vider,
- se contacter et se relâcher
et cela sur une période de 4 à 12 cycles/minute en moyenne.
Lors de cette motilité, on note :
- une phase de remplissage ou expansion (gonflement) du muscle
- puis une contraction ou phase d’évacuation du sang.
L’alternance
L’alternance est l’une des caractéristiques les plus importance des mécanismes de la MMP puisqu’elle participera avec les contractions/décontractions musculaires au drainage de quasiment toutes les parties du corps. Les fascias seront les tissus qui transmettrons les forces musculaires à travers tout le corps…
L’alternance désigne l’activité déphasée de deux groupes musculaires dont l’un se contracte pendant que l’autre se relâche alternativement. Et ainsi de suite.
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute prend contact avec les ischio-jambiers du patient d’une main et le quadriceps ade l’autre main.
Le thérapeute se concentre sur l’activité des deux muscles antagonistes…
Le thérapeute prend alors conscience de l’alternance entre le travail des quadriceps et celui des ischio-jambiers.
Pendant que les ischio-jambiers se gonflent, le quadriceps lui se dégonfle et réciproquement.
L’alternance
Il est à noter que cette alternance est simultanée contrairement à l’alternance concentration / expansion décrite classiquement en ostéopathie.
Nous pouvons noter l’existence d’une chaîne musculaire qui se contracte à l’inspire et d’une autre chaîne musculaire qui se contracte à l’expire.
Le synchronisme musculaire
Le synchronisme musculaire
En dehors de la notion de groupes musculaires “Inspir“ et “Expir“. Les muscles fonctionnent en mode de chaînes musculaires qui sont elles mêmes synchronisées entre elles…
Le patient est en décubitus dorsal.
Le thérapeute prend contact avec le quadriceps de la cuisse du patient d’une main et le jumeau interne de la jambe de l’autre.
Son attention se focalisera sur la synchronicité de contractions de ces deux muscles.
Le thérapeute va sentir le jumeau interne et le quadriceps du patient se gonfler et se dégonfler simultanément.
C’est le synchronisme des muscles sus et sous-jacents d’une articulation.
La Motilité Articulaire
Effet de la MMP sur une articulation
Les groupes “Inspir“ et “Expir“ vont jouer de conserve afin de mobiliser les articulations de façon permanente.
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute se place perpendiculairement au patient, la main céphalique posée sur la cuisse au-dessus du genou, la main caudale sous l’interligne tibio-fémoral.
Il focalise son attention sur la motilité du genou.
Le thérapeute doit ressentir les mouvements de rotations internes et externes successives du fémur sur le tibia et du tibia sous le fémur.
Motilité Articulaire Permanente
Les articulations sont mobilisées en permanence.
Nous parlons de Drainage Articulaire Permanent (DAP).
Apnées thoraciques et MMP
Effet des apnées thoraciques sur la MMP
Les apnées thoraciques (voir la notion synchronisme) vont modifier le travail des muscles dans leur courses.
Nous ne sommes pas dans une notion de temps, mais d’espace…
Le patient est en décubitus dorsal.
Le thérapeute se place perpendiculairement au patient, la main céphalique posée sur la cuisse au-dessus du genou, la main caudale sous l’interligne tibio-fémoral.
- Le thérapeute demande au patient de faire une apnée inspiratoire.
1er constat
- Puis, le thérapeute demande à son patient de faire une apnée expiratoire
2ème constat
Hors cadre lésionnel
- Le thérapeute doit sentir le tibia faire une rotation interne ou une rotation externe sous le fémur
- Le thérapeute doit sentir le tibia faire une rotation du côté opposé à la précédente
La respiration thoracique organise les mouvements de la MMP
Lors d’une apnée, toutes les articulations “semblent” se figer (mais il n’en n’est rien).
Le balayage, caractéristique saillante des mouvements de la MMP
Les mouvements de rotations internes et externes du tibia sous le fémur présentent une caractéristique à l’origine de ce que nous appelons les “grandes marées“
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute se place perpendiculairement au patient la main céphalique posée sur la cuisse au-dessus du genou, la main caudale sous l’interligne tibio-fémoral.
Il doit focaliser son attention sur les caractéristiques des rotations internes et externes…
Hors cadre lésionnel
La concentration se portera sur l’amplitude des mouvements de rotation dans le temps.
Le thérapeute ressent alternativement l’articulation être balayée régulièrement dans trois secteurs différents l’un interne l’autre médian et le troisième externe à l’axe sagittal du genou.
C’est la notion de balayage
Il faut donc 3 allers / retours pour aller de l’amplitude la plus interne à l’amplitude la plus externe et autant pour revenir
Une articulation est balayée dans sa totalité une à deux fois par minute. Ce sont les grandes marées
Effort musculaire et MMP
Réaction de la MMP à l’effort ?
- Tout d’abord, nous prenons les rythmes de la MMP des jambes, des bras et du crâne de notre patient.
- Demandons de courir pendant cinq minutes.
- Reprenons les rythmes des jambes, des bras et du crâne de celui-ci.
Comparez…
Déduisez…
Les rythmes des jambes peuvent aller jusqu’à près de 30 cycles par minute alors que les rythmes des bras et du crâne sont inchangés.
Test difficile. Comme pour le test concernant le froid, ce test est relativement difficile au premier abord. Le thérapeute pensant fréquemment que les rythmes sont équivalents ou diminués. L’erreur est fréquence, même pour des Ostéopathes diplômés.
Nous voyons ici que les rythmes de la MMP peuvent être très différents d’une partie du corps à l’autre selon les situations.
Hors cadre lésionnel le corps peut présenter une multitude de rythmes différents…
La MMP reste encore très élevée pendant la période de récupération. À comparer avec la fréquence cardiaque.
Mentalisation et MMP
L’état mental dans lequel se trouve un sujet influencera les rythmes de la MMP
- Tout d’abord, nous prenons les rythmes de la MMP du bras de notre sujet
- Puis demandons lui de penser à contracter son biceps sans le faire.
- Reprenons les rythmes du bras et comparez les rythmes
Les rythmes du biceps vont augmenter d’environ 10%.
Ceci est également vrai pour un tétraplégique, mais n’est pas avéré lors d’une section complète du plexus brachial (1 seul cas)…
Vous pouvez essayer le même exercice avant et après une méditation d’une dizaine de minutes…
L’induction
Le thérapeute peut commander à la structure (au moins pour un bref instant).
Sur des temporaux non lésionnels, vous pouvez à l’aide de vos mains, induire un fonctionnement en torsion.
Vous pourrez augmentez la vitesse ou l’amplitude de leurs déplacements.
Mais tout cela ne dure généralement qu’un bref instant. Ce n’est pas hélas aussi simple…
Le chaud et le froid
Le muscle est sensible à la température
Quelques tests :
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute teste la rythmicité du quadriceps et il note son rythme.
Puis en posant une enveloppe de gel chauffée (pas trop non plus…)
Il teste à nouveau la rythmicité et il note les différence entre les deux rythmes.
La chaleur fera diminuer la rythmicité du muscle…
Le patient est en décubitus dorsal
Le thérapeute teste la rythmicité du quadriceps et il note son rythme.
Puis en posant une enveloppe de gel refroidie (pas trop non plus…)
Il teste à nouveau la rythmicité et il note les différence entre les deux rythmes.
Ici le testeur devrait trouver une augmentation de la rythmicité.
Mais le plus souvent, au premier abord ,il aura l’impression de voir la rythmicité s’effondrer.
En réalité l’amplitude musculaire va diminuer avec l’accélération des rythmes et le testeurs ne va plus les sentir réellement.
Avisé et en ajustant la tension de la main sur le muscle le testeur prendra conscience de ces nouvelles amplitudes et pourra compter réellement les rythmes.
La première fois cet exercice s’avère être un piège…
Palpation délicate
Les aimants
Ici également, les aimants feront varier la rythmicité musculaire
Notez la rythmicité d’un patient sur l’un de ces membres.
Posez un aimant sur le membre de n’importe quel coté et notez les nouveaux rythmes.
Retournez l’aimant et notez à nouveau.
Les pôles ont bien sur leur importance mais ils ne produiront pas le même effet que vous le posiez sur le tronc ou bien sur un membre.
Vous pourrez noter qu’un des pôle augmentera la rythmicité du membre alors que l’autre côté la ralentira…
Les aiguilles d’acupuncture
Pareillement, les aiguilles d’acupuncture feront varier la rythmicité musculaire.
Notez la rythmicité d’un patient sur l’un de ces membres.
Posez une aiguille (pas besoin de la planter, faite la tenir en place avec du micropore) sur le membre vers le haut ou vers le bas et notez les nouveaux rythmes.
Retournez l’aiguille et notez à nouveau.
Vous augmenterez les rythmes de la MMP quand elles seront posées dans un sens et la ralentiront quand elles seront posées dans l’autre sens…
Physiologie mécanique du membre inférieur
Ces mécanismes suivent les principes des roues dentées.
Sacrum
Patient en décubitus dorsal, main du thérapeute sous le sacrum. Le thérapeute cherche à déterminer si le sacrum va en flexion ou en extension lors de l’apnée Inspir et expir.
Iliaque rot ant, post
Patient en décubitus dorsal, main caudale du thérapeute sous le sacrum, main céphalique sur l’E.I.A.S. de l’iliaque homolatéral. Le thérapeute cherche à déterminer si l’iliaque va en flexion ou en extension lors de l’apnée Inspir et expir.
Iliaque Ouverture, fermeture
Patient en décubitus dorsal, main caudale du thérapeute sous le sacrum, main céphalique sur l’E.I.A.S. de l’iliaque homolatéral. Le thérapeute cherche à déterminer si l’iliaque va en flexion ou en extension lors de l’apnée Inspir et expir.
Fémur
Patient en décubitus latéral, thérapeute dans le dos du patient la main céphalique ouverte se posiotionnant sur la crête iliaque et la main caudale empaumant le grand trochanter. Le thérapeute cherche à déterminer si le fémur va en rotation interne ou externe lors de l’apnée Inspir et expir.
Tibia
Patient en décubitus dorsal. Thérapeute placé latéralement au patient, la main céphalique empaumant l’extrémité inf du fémur et la main caudale l’extrémité supérieure du tibia. Le thérapeute cherche à déterminer si le tibia va en rotation interne ou externe lors de l’apnée Inspir et expir.
Fibula sup
Patient en décubitus dorsal. Thérapeute placé latéralement contacte l’extrémité supérieure du tibia de sa main de la main caudale et l’extrémité supérieure de la fibula de sa main céphalique. Le thérapeute cherche à déterminer si la fibula va s’élever ou s’abaisser lors de l’apnée Inspir et expir.
Fibula sup
Patient en décubitus dorsal. Thérapeute placé latéralement contacte l’extrémité supérieure du tibia de sa main de la main caudale et l’extrémité supérieure de la fibula de sa main céphalique. Le thérapeute cherche à déterminer si la fibula va en rotation interne ou externe lors de l’apnée Inspir et expir.
Fibula inf
Patient en décubitus dorsal, Thérapeute placé latéralement contacte La malléole tibiale de sa main de la main caudale et l’extrémité inférieure de la fibula de sa main céphalique. Le thérapeute cherche à déterminer si la fibula va s’élever ou s’abaisser lors de l’apnée Inspir et expir.
Fibula inf
Patient en décubitus dorsal, Thérapeute placé latéralement contacte La malléole tibiale de sa main de la main caudale et l’extrémité inférieure de la fibula de sa main céphalique. Le thérapeute cherche à déterminer si la fibula va en rotation interne ou externe lors de l’apnée Inspir et expir.
Péroneo tibiale / talus
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé perpendiculairement au bord externe du pied, de sa main céphalique maintien les deux malléoles de la cheville et saisit avec les doigts de sa main caudale le col du talus. Le thérapeute cherche à déterminer si le talus va en inversion ou en éversion lors de l’apnée Inspir et expir.
Talus / Calcanéus
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé perpendiculairement au bord externe du pied, saisit avec les doigts de sa main céphalique le col du talus et empaume le calcanéus de sa main caudale. Le thérapeute cherche à déterminer si le calcanéus va en inversion ou en éversion lors de l’apnée Inspir et expir.
Talus / Naviculaire
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient perpendiculairement au bord externe du pied, saisit avec les doigts de sa main céphalique le col du talus et des doigts de l’autre main les faces supérieures et inférieures du naviculaire. Le thérapeute cherche à déterminer si le naviculaire va en inversion ou en éversion lors de l’apnée Inspir et expir.
Naviculaire / cuboïde
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit de sa main médiale, le naviculaire par sa face supérieure et inférieure et par les doigts de sa main externe il saisit la face supérieure et inférieure du cuboïde. Le thérapeute cherche à déterminer si le naviculaire va en inversion ou en éversion lors de l’apnée Inspir et expir.
Cuboïde / naviculaire
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit de sa main médiale, le naviculaire par sa face supérieure et inférieure et par les doigts de sa main externe il saisit la face supérieure et inférieure du cuboïde. Le thérapeute cherche à déterminer si le cuboïde va en inversion ou en éversion lors de l’apnée Inspir et expir.
Cunéiformes
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit avec les doigts de sa main médiale, le cunéiforme médial par sa face supérieure et inférieure et par les doigts de sa main latérale il saisit la face supérieure et inférieure du cunéiforme latéral. Le thérapeute cherche à déterminer si les cunéiformes s’aplatissent ou se creusent lors de l’apnée Inspir et expir.
Métatarsiens
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit avec les doigts de sa main médiale, les têtes des 1er et 2ème métatarsiens par leurs faces supérieures et inférieures et par les doigts de sa main latérale il saisit les faces supérieures et inférieures des têtes des trois derniers métatarsiens. Le thérapeute cherche à déterminer si les métatarsiens s’applatissent ou se creusent lors de l’apnée Inspir et expir.
Phalanges
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit avec les doigts deux phalanges voisines pae leurs faces supérieures et inférieures, il exerce une légère tension dans l’axe. il demande alors au patient de faire une apnée inspir et puis expir et tentera de sentir quelles phalanges viennent vers lui et quelles phalanges s’en éloignent
Phalanges
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient Il saisit avec les doigts deux phalanges voisines par leurs faces supérieures et inférieures, il exerce une légère tension dans l’axe. il demande alors au patient de faire une apnée inspir et puis expir et tentera de sentir quelles phalanges viennent vers lui et quelles phalanges s’en éloignent
Phalanges
Patient en décubitus dorsal le pied en dehors de la table, Thérapeute placé dans le prolongement du membre inférieur du patient, Il saisit avec les doigts deux phalanges extrêmes par leurs faces supérieures et inférieures. il demande alors au patient de faire une apnée inspir et puis expir et tentera de sentir si les phalanges se rapprochent ou bien s’écartent.
Sacrum
Extension
Iliaque rot ant, post
Flexion antérieure
Iliaque Ouverture, fermeture
Fermeture
Fémur
Rotation externe
Tibia
Rotation interne
Fibula sup
Abaissement
Fibula sup
Rotation externe
Fibula inf
Abaissement
Fibula inf
Rotation externe
Peroneo tibiale / talus
Éversion
Talus / Calcanéus
Inversion
Talus / Naviculaire
éversion
Naviculaire / cuboïde
éversion
Cuboïde / naviculaire
Inversion
Cunéiformes
Aplatissement
Métatarsiens
Aplatissement
Phalanges
Les 1,3 et 5ème méta et phalanges s’écartent (partent en avant)
Phalanges
Les 2 et 4ème métas et phalanges se rapprochent (se rétractent)
Phalanges
S’écartent
Physiologie mécanique du membre supérieur
Ces mécanismes suivent les principes des roues dentées.
Sterno claviculaire
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute placé latéralement, la main caudale placée à plat sur le sternum la main proximale saisit en pince la clavicule à son extrémité externe. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire, il déterminera les mouvements d’élévations ou d’abaissement de la clavicule par rapport au sternum en fonction de l’apnée.
Acromio – claviculaire
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute placé latéralement, d’une main le thérapeute saisit le bort antérieur de la clavicule et le bord postérieur de l’épine de l’omoplate. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements d’écartement de rapprochement des os de l’omoplate et de la clavicule.
Omoplate
Le patient est assis. Le thérapeute est placé derrière le patient. Il saisit la pointe de l’omoplate entre son pouce et son index. Puis le thérapeute demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire il déterminera le mouvement de la pointe de l’omoplate en fonction de l’apnée. Il devra déterminer un mouvement de sonnette interne ou de sonnette externe.
Gléno Humérale
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit l’articulation acromio claviculaire d’une main et la partie supérieure de la diaphyse humérale de l’autre. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements de rotation interne et de rotation externe de l’articulation gléno humérale.
Huméro cubitale
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit l’extrémité inférieure de l’humérus d’une main et la partie supérieure de la diaphyse du cubitus de l’autre. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements de rotation interne et de rotation externe de l’articulation huméro cubitale en fonction de l’apnée.
Cubito Radiale
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit l’extrémité inférieure de l’humérus d’une main et la partie supérieure de la diaphyse du radius de l’autre. Puis le thérapeute demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements de rotation interne et de rotation externe du radius en fonction de l’apnée.
Styloïde Radio-Cubitale
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit entre les deux doigts les extrémités inférieures du radius et du cubitus. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements de rotation interne et de rotation externe des extrémités inférieures du cubitus et du radius en fonction de l’apnée.
Styloïde Radio-Cubitale
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit entre les deux doigts les extrémités inférieures du radius et du cubitus. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements d’ascension et de descente du radius en fonction de l’apnée.
Os du poignet
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute saisit entre les deux doigts de chaque main les os du poignet les plus extrêmes. Puis le thérapeute demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire. Il déterminera les mouvements d’ouverture et de fermeture des os du poignet en fonction de l’apnée.
Métacarpien
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute placé latéralement, saisit d’une main en pince le bord externe du deuxième métacarpien et le bord interne du cinquième métacarpien du patient. Puis le thérapeute demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire il déterminera les mouvements d’écartement de rapprochement des métacarpiens en fonction de l’apnée.
Doigts
Le patient est en décubitus dorsal, le thérapeute placé latéralement, saisit avec les doigts de ses deux mains le majeur et l’index d’une des mains du patient. Il imprimera une traction dans l’axe des doigts du patient. Puis en se déplaçant latéralement de droite à gauche il cherchera le point d’équilibre de tension entre les deux doigts du patient. Le thérapeute portera son attention sur les mouvements de rapprochement et éloignement des doigts dans le sens longitudinal. Puis il demande à son patient de faire une apnée inspire puis une apnée expire, il déterminera le mouvement des doigts (rapprochement ou éloignement) lors de ses apnées.
Sterno-claviculaire
la clavicule descend.
Acromio-claviculaire
L’omoplate et la clavicule s’écartent.
Omoplate
L’omoplate fait une sonnette externe.
Gléno-Humérale
L’humérus fait une rotation externe.
Huméro-cubitale
Le cubitus fait une rotation interne.
Huméro-Cubito Radiale
Le radius fait une rotation externe.
Styloïdes Radio-Cubitale
Le radius fait une rotation externe.
Le cubitus fait une rotation interne.
Les 2 os font mouvement d’ouverture.
Styloïde Radio-Cubitale
Le radius descend.
Os du poignet
Les os du poignet s’aplatissent, s’ouvrent.
Métacarpiens
Les métacarpiens s’écartent.
Doigts
Les 1, 3 et 5èmes métas et phalanges se rapprochent du thérapeute.
Les 2 et 4èmes métas et phalanges s’en éloignent
Physiologie mécanique du tronc et du thorax
La respiration thoracique impliquent tous les muscles du corps
Les courbures vertébrales
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur le sacrum et la courbure lombaire
Positionnez vos doigts écartés sur les vertèbres lombaires afin apprécier leurs mouvements de flexion ou d’extension lors des inspirations et lors des expirations.
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur la courbure dorsale
Positionnez vos doigts écartés sur les vertèbres dorsales afin d’apprécier leurs mouvements de flexion ou d’extension lors des inspirations et lors des expirations.
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur la courbure cervicale
Positionnez vos doigts écartés sur les vertèbres cerviales afin d’apprécier leurs mouvements de flexion ou d’extension lors des inspirations et lors des expirations.
Les espaces intercostaux
Espaces Intercostaux postérieur et supérieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie postérieure et supérieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées
Espaces Intercostaux postérieur et médian
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie postérieure et moyenne du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux postérieur et inférieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie postérieure et inférieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux moyen et supérieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie médiane et supérieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux moyen et médian
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie médiane et moyenne du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux moyen et inférieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie médiane et inférieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux
antérieur et supérieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie antérieure et supérieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux antérieur et médian
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie antérieure et moyenne du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Espaces Intercostaux antérieur et inférieur
Patient assis.
Le thérapeute saisit deux côtes adjacentes de la partie antérieure et inférieure du thorax.
Il doit sentir si les côtes se rapprochent ou s’écartent à l’inspiration et l’expiration forcées.
Les cotes
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur les cotes moyennes
Patient assis.
Le thérapeute place une main sur la cage thoracique haute du patient.
Il focalise son attention sur l’avancement et l’élévation des cotes durant l’inspir et l’expir.
Effet de l’inspiration et l’expiration thoracique sur les cotes inférieures
Patient assis.
Le thérapeute place une main sur la cage thoracique basse du patient.
Il focalise son attention sur l’avancement et l’élévation des cotes durant l’inspir et l’expir.
Effet d’une inspiration et d’une expiration purement thoracique sur la douzième cote
Patient assis.
Le thérapeute place sous les douzièmes cotes du patient en lui demandant de faire une grande inspiration thoracique.
Il focalise son attention sur l’élévation ou l’abaissement des douzièmes cotes.
Effet d’une inspiration et d’une expiration purement diaphragmatique sur la douzième cote
Patient assis.
Le thérapeute place sous les douzièmes cotes du patient en lui demandant de faire une grande inspiration thoracique.
Il focalise son attention sur l’élévation ou l’abaissement des douzièmes cotes.
Le gril costal
Test des muscles Intercostaux ou glissement des cotes lors de l’inspiration
Patient en latéro-cubitus.
Le thérapeute est placé dans son dos.
Il teste l’ensemble du gril costal de C2 à C10 en prenant contact avec deux cotes adjacentes de deux doigts de ses deux mains.
Il porte son attention sur le glissement des cotes à l’inspir et à l’expir tout le long du grill costal.
Le sternum
Palpation de la partie supérieure du sternum lors de l’inspiration thoracique
Patient assis.
Le thérapeute teste les déplacements du sternum du patient lors d’une respiration thoracique.
Il focalise son attention sur l’élévation ou l’abaissement, et l’avancée ou le recul de celui-ci.
Palpation de la partie inférieure lors de l’inspiration diaphragmatique
Patient assis.
Le thérapeute teste les déplacements du sternum du patient lors d’une respiration diaphragmatique.
Il focalise son attention sur l’élévation ou l’abaissement, et l’avancée ou le recul de celui-ci.
Palpation de la fourchette chondro-costale lors de l’inspiration diaphragmatique
Patient assis.
Le thérapeute teste l’écartement ou le rapprochement de la fourchette chondro-costale du sternum du patient lors d’une respiration diaphragmatique.
Les courbures vertébrales
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur le sacrum et la courbure lombaire
La courbure s’efface à l’inpir.
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur la courbure dorsale
La courbure s’efface à l’inpir.
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur la courbure cervicale
La courbure s’efface à l’inpir.
Les espaces intercostaux
Espaces Intercostaux postérieur et supérieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration
Espaces Intercostaux postérieur et médian
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux postérieur et inférieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux moyen et supérieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux moyen et médian
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux moyen et inférieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux
antérieur et supérieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux antérieur et médian
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Espaces Intercostaux antérieur et inférieur
Les cotes s’écartent les unes des autres à ‘inspiration.
Les cotes
Effet de l’inspiration et de l’expiration thoracique sur les cotes moyennes
Les cotes avancent et montent lors de l’inspiration.
.
Effet de l’inspiration et l’expiration thoracique sur les cotes inférieures
Les cotes avancent et montent lors de l’inspiration..
Effet d’une inspiration et d’une expiration purement thoracique sur la douzième cote
Les cotes montent à ‘inspiration.
.
Effet d’une inspiration et d’une expiration purement diaphragmatique sur la douzième cote
Les cotes s’abaissent lors de ‘inspiration.
Le gril costal
Test des muscles Intercostaux ou glissement des cotes lors de l’inspiration
Au dessus de la 7ème cote. La cote supérieure glisse en avant.
En dessous de la 7ème cote. La cote inférieure glisse en avant.
Le sternum
Palpation du sternum
lors de l’inspiration
Lors de l’inspiration thoracique, le manubrium s’élève et avance pendant que l’appendice xiphoïde recule relativement.
Palpation de la partie inférieure lors de l’inspiration diaphragmatique
Lors de l’inspiration diaphragmatique, l’appendice xiphoïde avance.
Palpation de la fourche chondro-costale lors de l’inspiration diaphragmatique
La fourchette chondro-costale se resserre lors de l’inspiration diaphragmatique.