Vous trouverez ici…

On la retrouve chez 2 à 56% chez les hommes et chez 1 à 60% chez les femmes !

Si on sait qu’elle est élevée, la prévalence exacte de l’insuffisance veineuse est difficile à estimer. Selon les études, les variations s’expliquent par les différents groupes d’âge inclus dans les études, mais aussi par une variabilité de la définition et des moyens diagnostiques.

Classiquement parlant

Il en existe deux origines :

  • la maladie post-thrombotique (il s’agit des séquelles d’une thrombose veineuse profonde, c’est-à-dire de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot)
  • la maladie variqueuse dite essentielle, qui est liée à une faiblesse de la paroi veineuse, dont l’origine est mal connue.

L’insuffisance veineuse est l’un des problèmes médicaux les plus fréquents dans les pays industrialisés, touchant principalement des femmes. Les veines, qui ramènent le sang des pieds vers le cœur, peinent alors à effectuer leur mission. Résultat : des jambes lourdes, gonflées, des varices et parfois des troubles graves de la circulation.

La maladie veineuse ou insuffisance veineuse est caractérisée par une  altération des valvules, sortes de petits clapets qui empêchent normalement le sang de redescendre dans les jambes. Lorsque ces valvules ne sont plus étanches, le sang reflue vers le bas et notamment dans les petites veines, on parle alors de stase veineuse. Cette stagnation sanguine entraîne un affaiblissement global de la paroi des veines.

L’insuffisance veineuse est l’une des affections chroniques les plus fréquentes dans les pays développés.
Elle se caractérise par une mauvaise circulation du sang dans les veines, causant jambes lourdes, gonflements (surtout au niveau des chevilles), douleurs, varices, crampes ou démangeaisons…Dans les cas graves, la maladie peut être responsable d’ulcères persistants sur les membres inférieurs.

Si on sait qu’elle est élevée, la prévalence exacte de l’insuffisance veineuse est difficile à estimer. Selon les études, elle varie de Une telle marge s’explique par les différents groupes d’âge inclus dans les études, mais aussi par une variabilité de la définition et des moyens diagnostiques.

Quels sont les traitements à utiliser ?

Les veinotoniques sont le traitement le plus adapté à cette pathologie. Ils exercent localement une action anti-inflammatoire, stimulent le tonus veineux et protègent les cellules endothéliales qui tapissent l’intérieur des veines. Ces actions se traduisent par une diminution du relâchement des veines et une inhibition des facteurs d’inflammation qui provoquent la douleur et l’œdème. Quelle que soit leur forme galénique (comprimé, gélule, ampoule…), ils sont généralement prescrits en cure de 3 mois.

L’utilisation de bas de contention permet d’exercer une pression sur la jambe et évite la dilatation des veines.

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

L’insuffisance veineuse est un syndrome.

Ce qui signifie qu’il comprend un ensemble de symptômes. Ceci est du au fait qu’un symptôme est généralement la résultante de plusieurs vecteurs décrit notamment dans la médecine chinoise. Cette multitude de vecteurs masque souvent l’origine des symptôme mais certains (vecteurs) sont plus déterminant que d’autres quand à l’apparition de ceux-ci (symptômes).

Pour l’Ostéopathie Hémodynamique les symptômes de l’insuffisance veineuse sont :

  • La fatigue (toujours présente, même si insoupçonnée)
  • Le manque de concentration
  • Les jambes lourdes
  • Une augmentation du volume des membres inférieurs
    • Due à une augmentation du volume sanguin du membre
    • Due au lymphœdème
  • Un manque d’endurance à l’effort
  • La difficulté à récupérer son énergie
  • La pénibilité au piétinement
  • Les varices
  • Les Crampes
  • Le syndrome des jambes sans repos (impatiences)
  • La maladie de Raynaud
  • Les ulcères variqueux
  • Etc

Au niveau des membres inférieurs l’insuffisance veineuse est due à une diminution du débit sanguin dans les vaisseaux profonds.

Contrairement à ce qui est enseigné classiquement concernant la propulsion veineuse, celle-ci est linéaire (le sang coule sans à-coups). Donc les valvules des veines (nid de pigeon) n’interviennent pas dans la circulation veineuse puisque le sang coule sans à coups. Ces valvules sont des valves anti retour, qui n’interviennent que lorsque vous produisez des contractions musculaires liées à la locomotion ou autres. Par exemple, se lever, tousser, uriner etc… Cette circulation linéaire est aujourd’hui mise en évidence par l’écho-doppler.

L’altération des valvules est la conséquence de l’insuffisance veineuse et pas le contraire.

Les capillaires des vaisseaux profonds se trouvent au sein des muscles contrairement aux capillaires des vaisseaux superficiels. Grâce à l’action de la MMP, les veinules contenues dans les muscles seront soumises à des phénomènes de contractions et de décontractions qui pourront transformer les muscles en pompes veineuses. Ces pompes veineuses, musculaires, seront à l’origine de la pression sanguine dans les vaisseaux veineux profonds.

Le sang des vaisseaux superficiels, quant à lui, sera lui aspiré par le flux des vaisseaux profonds au niveau de la jonction entre ces vaisseaux superficiels et profonds (effet venturi).

Pourquoi la MMP devient-elle inefficace ?

L’insuffisance veineuse se traduit par une diminution de la pression sanguine dans les vaisseaux profonds. Celle-ci étant due à une diminution de l’efficacité de la MMP en tant que pompe musculaire. La 1ère loi de Starling nous dit que plus l’oreillette du cœur se remplit correctement et plus la contraction du ventricule sera efficace. Pour faire simple, plus vous remplissez un ballon d’eau, plus la pression que vous exercerez autour de ce ballon produira un jet puissant. Cette 1ère loi de Starling s’adapte parfaitement au muscle. Ainsi plus un muscle sera « spasmé », moins il se remplira et plus sa fonction de pompe sera compromise…

Nous faisons ici abstraction des diverses pathologies qui en amont peuvent déprécier la fonction musculaire comme le diabète par exemple. Nous traitons ici des pathologies du système autonome de la MMP (hors contrôle du système nerveux).

Les traitements du syndrome de l’Insuffisance Veineuse

Ces traitements font obligatoirement suite à une libération de l’ensemble des articulations du corps, qu’elles que soient les techniques utilisées. Laisser une partie des articulations “grippées“ demanderait un surcroît de travail musculaire, donc produirait une diminution de l’activité motrice propice au retour veineux.

Les traitements d’insuffisances veineuses viseront donc à libérer l’ensemble des articulations concernées ainsi que de rendre aux muscles leurs amplitudes de travail nominales. Toutes les chaines musculaires devront avoir la même rythmicité, (pas de lésions musculaires). Ces techniques sont douces et n’ont rien à voir ni de près ni de loin avec d’autres quelconques techniques de drainage.

Les traitements durent quelques minutes (15 mn) selon les thérapeutes.

Lors de nos traitements nous traitons un membre et demandons immédiatement au patient de décrire la différence de ressenti qu’ils ont entre les deux membres (membres inférieurs ou supérieurs). Ceci leur permet de prendre conscience de la différence entre un membre normalisé et un membre pathologique. Beaucoup de patients ne savent pas être porteur d’insuffisance veineuse. Pour eux, leur état était la norme.


22 millions de français touchés

Classiquement parlant

Le symptôme des jambes lourdes est souvent associé au terme « problème de confort » ou alors à la maladie veineuse chronique. D’une manière ou d’une autre on ne s’y attarde pas vraiment. Pourtant, le syndrome des jambes lourdes touche 25 % des hommes et 57 % des femmes, ce qui représente 22 millions de Français, soit un tiers de la population. Si la grande majorité des malades sont des femmes, les hommes peuvent également s’en plaindre.

Ce syndrome se traduit par une sensation de jambes lourdes, de pesanteurs, de crampes ou d’impatiences (mouvements saccadés des jambes). La position debout prolongée, le piétinement, les vêtements trop serrés (chaussettes, bottes, pantalons), la chaleur, le surpoids sont des facteurs amplificateurs.
Médicalement ce phénomène fait partie d’une pathologie plus large qu’on appelle « l’insuffisance veineuse » qui peut également se manifester par des varices, des phlébites.

Les symptômes liés à l’insuffisance veineuse et notamment les jambes lourdes augmentent avec la fatigue et durant la soirée. Les patients se plaignent d’une sensation de lourdeur dans les membres inférieurs qui s’accompagne généralement de fourmillements transitoires. Ces symptômes sont bien connus mais les solutions proposées sont peu convaincantes.

Les traitements médicaux actuels contre la sensation de jambes lourdes se limitent le plus souvent à la prise séquentielle de veinotoniques, le port de bas de contention ou des règles d’hygiène quotidiennes pas toujours faciles à appliquer dans une journée active (arrêt du tabac, marche, surélévation des membres inférieurs au lit, exposition limitée aux sources de chaleur tels le chauffage par le sol ou le soleil, douches froides).

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

Une mauvaise remontée du sang est la cause des jambes lourdes. Le sang stagne dans les membres inférieurs, pouvant constituer un œdème au niveau du mollet.
Les veines assurent le retour du sang des organes vers le cœur. A l’inverse de la circulation artérielle, où le sang est propulsé par la pompe cardiaque jusqu’aux organes, le cœur n’intervient que succinctement lors du retour veineux.

Nous savions que lors de l’exercice musculaire les muscles en se contractant expulsent le sang qu’ils contiennent dans leurs veinules créant ainsi la force permettant au sang de remonter vers le cœur.

Ce que nous ne savions pas c’est comment le sang remonte dans les veines jusqu’au cœur lorsqu’il n’y a pas d’activité musculaire. En effet, le cœur propulse le sang jusqu’au capillaire et à la sortie de celui-ci, il ne persiste qu’une pression extrêmement faible, une vitesse effondrée et le volume de la colonne de sang du membre inférieur est douze fois plus élevé que le volume contenu dans les capillaires.

D’après les lois régissant la mécanique des fluides, il nous faut donc un autre moteur pour faire remonter le sang jusqu’au cœur. Ce moteur c’est le muscle dont les ostéopathes sentent les fluctuations lors des traitements de fasciathérapie ou de thérapie crânio-sacrée.

2,5% de la population mondiale et 1,5 million de Français touchés

Classiquement parlant

La fibromyalgie est également appelée fibrosite, polyenthésopathie ou syndrome polyalgique, et se présente sous diverses formes de douleurs chroniques (douleurs franches, douleurs diffuses, sensations de brûlures, de coups, d’ecchymose, d’écrasement, d’arrachage) des muscles du squelette, des tendons, et moins fréquemment des articulations, répandues sur tout le corps depuis plus de trois mois, et affecte l’ensemble des quatre quadrants ainsi que les racines des membres (douleurs rhizoméliques).

Les personnes atteintes souffrent de douleurs chroniques (présence de points douloureux, au nombre de 18 dont au moins 11 doivent déclencher une douleur aigüe à une pression de 4 kg / m2), d’épuisement matinal, de troubles de l’humeur, du sommeil, de troubles digestifs et de ralentissement physique. Mais aussi d’acouphènes, d’allergie, d’amygdalite, de laryngite, d’anxiété, d’apnée du sommeil, de bruxisme, de dysphasie, de perte d’audition, de diminution de la libido, de dyspareunie, de prurit, de vertige.

Ces symptômes variant tout au long de la journée, de la semaine, du mois, de l’année, peuvent à long terme provoquer une atteinte comportementale et entraîner le malade dans une spirale de douleur, d’isolement et de dépression (culpabilité de souffrir par cet état douloureux et épuisant). Ce qui lui a valu dans un passé récent d’être cataloguée comme maladie psychiatrique (l’hystérie féminine). Ce n’est qu’en 1992 que la fibromyalgie change de registre et se voit classée au rang des maladies rhumatismales par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Aujourd’hui, on sait qu’elle est le fruit de l’urbanisation puisque qu’on la trouve peu dans les campagnes, qu’elle affecte 2 à 10 % des femmes (30 à 50 ans) des pays industrialisés, dont plus de 1,5 million en France, touchant parfois les enfants (surtout les filles), qu’elle entraîne une importante incapacité de travail chez 10 à 30 % des personnes, et constitue à elle seule près d’un motif de consultation sur cinq dans certains services rhumatologiques français.

Hélas à ce jour, les examens complémentaires ne servent qu’à écarter les diagnostics différentiels, aucun schéma physiopathologique complet n’a encore permis d’en déterminer la cause, le mécanisme de survenue. Il n’existe pas de traitement curatif et aucune prise en charge médicamenteuse ne peut actuellement assurer une efficacité sur le long terme malgré les nombreuses recherches, de plus en plus poussées, dont elle fait l’objet. Sa définition ne cesse de changer et d’évoluer.

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

La fibromyalgie est une pathologie du tonus musculaire.

Deux vecteurs principaux vont intervenir :

  • L’augmentation de tonicité induite par les “mécanismes musculaires du tonus veineux“ est trop élevée et cette élévation intervient comme “lésion sous-jacente“. C’est une lésion qui ne donne pas de symptômes à elle seule, mais qui est nécessaire pour la formation de symptômes par le(s) vecteur(s) suivant(s). C’est un vecteur lésionnel global.
  • Les augmentations de tonicité liées aux lésions musculaires dans le cadre des Troubles Musculo Squelettiques (TMS) qui concernent les chaînes musculaires. Ces spasmes permanents, plus ou moins dispersés avec une topologie très variable donneront la forme de la symptomatologie, c’est à dire la localisation des douleurs.
  • D’autres vecteurs vont intervenir comme le stress, la fatigue, troubles psychiques secondaires, etc.

C’est évidemment l’ensemble de ces vecteurs qu’il faut traiter.

En tout premier lieu, il faut assurer un fonctionnement nominal de la vascularisation veineuse. Puis il faut traiter chacune des chaînes musculaires en lésion afin de faire tomber ces “hypertonies locales“. Les déséquilibres de la psyché disparaissent généralement avec la sédation des douleurs. Les symptômes, douleurs, fatigue, etc. s’estompent généralement immédiatement après la première séance. Un traitement mensuel est recommandé. Nous espérons toutefois obtenir des résultats pérennes par la suite à l’instar des troubles d’insuffisances veineuses que nous traitons…

5,5 millions de français concernés.

Classiquement parlant

Le syndrome des jambes sans repos, aussi connu sous le nom de syndrome des membres à l’éveil (restless legs syndrom) ou syndrome de Wittmaack-Ekbom ou encore Willis Ekbom syndromaffecterait aujourd’hui 7 à 11,5 % de la population mondiale, 8,5 % de la population française soit environ 5,5 millions de personnes.

C’est donc un réel problème de santé publique. Il touche en général deux femmes pour un homme et se déclare majoritairement dans les populations occidentales d’une vingtaine d’années. Sa fréquence augmente en fonction de l’âge avec un pic de fréquence entre 54 et 65 ans. Dans certaines familles plus de 50 % des membres sont atteints du syndrome des jambes sans repos.

Ce syndrome, aux causes encore mal connues, se caractérise par un besoin irrépressible de bouger les membres inférieurs afin de les soulager, associé ou provoqué par des sensations d’intensité variable (désagréable à douloureuse). Ces paresthésies, superficielles ou profondes, peuvent être décrites comme : des crampes, des douleurs, quelque chose qui rampe ou qui coule le long de la jambe, des fourmillements, des tiraillements, des picotements (dans les cas sévères, les impatiences motrices se manifestent par des secousses involontaires). Chez les personnes atteintes, on note une apparition ou aggravation des symptômes en fin de journée, le soir ou la nuit, dès les premières minutes de repos (immobilité en position assise ou allongée) avec un paroxysme à l’heure du coucher. Il devient alors presque impossible de trouver une position confortable (on se tourne sans cesse dans son lit). Les symptômes peuvent fluctuer et comporter des périodes de rémission et d’exacerbation. Mais, si cette maladie présente des intervalles asymptomatiques elle est généralement chronique.

A long terme, les conséquences sur l’individu sont multiples et désastreuses. Avec la chronicité, différents types de troubles s’installent, la qualité de vie du sujet et celle de son entourage proche se dégrade. Des troubles du sommeil dans un premier temps entraînent une fatigue ou asthénie, des somnolences diurnes extrêmes, et des insomnies marquées dans les cas évolués (4ème cause d’insomnie). Des activités simples comme conduire ou aller au cinéma deviennent alors difficiles. S’ensuivent des troubles de l’humeur et du comportement, des troubles cognitifs, de concentration et de mémorisation. Une dépression secondaire peut parfois se déclarer.

Une prise en charge médicamenteuse très certainement coûteuse aux résultats très modérés.

En France, les médicaments utilisés pour le traitement du syndrome des jambes sans repos sont pour beaucoup considérés comme ayant un rapport bénéfice/risque défavorable. D’une manière générale, il ressort des différentes études menées par les spécialistes travaillant dans le domaine que les agents dopaminergiques, considérés comme étant les médicaments les plus efficaces, n’ont à long terme qu’un effet modéré car les symptômes réapparaissent plus tôt dans la journée et les effets indésirables sont nombreux (nausées, céphalées, vertiges, somnolence, hypotension orthostatique, syncopes, troubles du rythme cardiaque, troubles psychiques divers). Les opiacés, administrés dans les formes les plus sévères de ce syndrome, diminuent certes les plaintes nocturnes du patient mais n’empêchent pas les mouvements périodiques et en plus d’effets secondaires indésirables, génèrent une narco dépendance qui doit aussi être surveillée de très près.

Seulement 1 cas sur 5 nécessiterait un traitement médicamenteux. Avant toute chose une bonne hygiène de vie doit être respectée, il convient de diminuer ou de cesser si possible toutes consommations d’excitants comme le café, le tabac, l’alcool, d’éviter la sédentarité et les situations de stress. L’activité musculaire (marche, exercices thérapeutiques), la thermothérapie ou les soins corporels sembleraient encore être à ce jour les moyens les plus efficaces pour soulager temporairement le patient de ces symptômes.

Pour la médecine officielle la cause en est inconnue mais d’origine neurologique…

Des facteurs favorisants sont :

  • Une carence en fer
  • Une maladie chronique : le diabète, une insuffisance rénale (4 patients sur 10 en dialyse en souffrent), la fibromyalgie ou la polyarthrite rhumatoïde pourraient contribuer au syndrome des jambes sans repos.
  • La grossesse. Elle peut déclencher les symptômes, surtout durant le dernier trimestre, ou les aggraver. Dans le premier cas, ceux-ci ont tendance à disparaître dans les 2 semaines suivant l’accouchement.
  • Une carence en acide folique (vitamine B9).
  • La prise de certains médicaments, comme les antidépresseurs tricycliques, le lithium, les anti-nauséeux et les antipsychotiques.
  • La caféine.
    L’obésité augmente légèrement le risque.
    Des médicaments peuvent l’exacerber ou le démasquer : les antihistaminiques, anti-dopaminergiques, antidépresseurs (particulièrement mirtazapine), bêta bloquants,  neuroleptiques, lithium.
    Les patients avec sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique ou qui sont migraineux sont plus souvent atteints.

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

Ce qui est notable dans l’énumération des vecteurs favorisants c’est le rapport de l’ensemble de ces vecteurs avec la fonction musculaire et l’oxygénation et l’implication du système de retour veineux.

Le syndrome des jambes sans repos est liée à l’insuffisance veineuse et à une défaillance musculaire et e son tonus…

Et n’a sans doute rien à voir avec une pathologie d’origine nerveuse même si le stress peut être un vecteur favorisant…

Les traitements devront avoir au début la même fréquence que les insuffisances veineuses mais une fois atteint le seuil d’un mois, il faudra s’y tenir dans un premier temps. L’effet des traitements est très significatif, il va de la disparition totale des impatiences à une diminution de 80% des fréquences en général…

20 à 30 % de la population dans les pays occidentaux.

Classiquement parlant

Ces veines gonflées et douloureuses, au trajet tortueux, sont le symptôme le plus typique et le plus fréquent de l’insuffisance veineuse.

Les modalités de formation des varices ne sont pas établies

Selon la gravité des varices, les traitements médicaux peuvent varier.

Traitement pour des varices de petit calibre

Les bas ou collants de contention sont efficaces pour soulager, diminuer le diamètre des varices existantes et prévenir l’apparition de nouvelles. Le système de drainage par « presso-thérapie » a aussi fait ses preuves. La patiente a les jambes glissées dans de grandes bottes remplies d’air, qui exercent des pressions améliorant la circulation. La chirurgie est également une solution.

Traitement pour des varices de calibre important

Dans les cas plus avancés, les techniques de laser, sclérose, micro-sclérose ou éveinage sont utilisées. La sclérose est spécialement indiquée pour les varicosités de gros calibres, au-delà de 3 millimètres. Elle consiste à injecter dans la veine un produit sclérosant destiné à obstruer la varice, la dessécher puis la faire disparaître. Le laser lui, est davantage utilisé pour le traitement des varices de 1 millimètre. Mais ces deux techniques ont principalement un but esthétique et ne permettent pas de prendre le problème à la racine.

Une technique pour éviter l’apparition de nouvelles varices

Pour éviter les récidives, la technique dite de “phlébectomie“ tend à se généraliser. L’intervention consiste à extirper les varices par de toutes petites incisions, ne laissant que des cicatrices très discrètes après quelques mois.

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

En premier lieu nous proposons une genèse concernant la formation des varices provenant de notre vision de la physiologie du retour veineux…

Nous savons que les capillaires alimentant les vaisseaux profonds se situent à l’intérieur des muscles contrairement aux capillaires des vaisseaux superficiels. Nous voyons ici comment la pression exercée dans les vaisseaux profonds par l’activité des muscles (volontaire ou MMP) va entrainer une “aspiration“ du sang des vaisseaux superficiel par “effet Venturi“

Lors du dysfonctionnement de la MMP la pression dans les troncs centraux va diminuer. Ceci diminuera l’effet Venturi permettant aux troncs centraux d’aspirer le sang des vaisseaux superficiels. En conclusion les vaisseaux superficiels vont être surchargés et les veines vont se distendre pour absorber ce surcroît de volume sanguin. En conséquence les valvules vont être surchargées et détériorées, mais ceci n’est qu’un phénomène secondaire de l’insuffisance veineuse…

Le traitement Ostéopathique sera de rétablir la pression dans les vaisseaux profonds en redonna au muscle sa capacité à se remplir suffisamment de sang lors de sa diastole.

Le traitement ne supprimera pas le phénomène de varice, les parois des veines resteront déformées. Mais notre traitement, tant que le patient reste avec une circulation de retour normale devrait éviter les récidives… Le traitement de la varices (pas forcement nécessaire) reste donc l’apanage des phlébologues alors que celui de la prévention reste celui de l’Ostéopathie.

La maladie de Raynaud ne doit pas être confondue avec le syndrome de Raynaud

Classiquement parlant

Que dit Wikipédia de la maladie de Raynaud

C’est un médecin français, Maurice Raynaud, qui a décrit le premier les manifestations de cette maladie, en 1862.

Comment le corps réagit-il au froid?

En temps normal, lorsqu’il est exposé au froid, le corps cherche à réduire sa perte de chaleur en resserrant les petites artères situées juste sous la peau (artérioles), c’est ce qu’on appelle la vasoconstriction. Ce mécanisme réduit l’exposition du sang au froid et augmente son afflux dans les veines profondes. Cela aide le corps à maintenir sa température interne.

Chez les personnes atteintes de la maladie de Raynaud, cette réaction est excessive. Les nerfs qui contrôlent le resserrement des artérioles sont hypersensibles et ne suscitent pas une vasoconstriction normale, mais plutôt une diminution brutale du calibre des artères (ce qu’on appelle un spasme). Lorsque le spasme cesse, les artérioles se dilatent de nouveau, ce qui rétablit la circulation sanguine.

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie_raynaud_pm

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

Ici encore c’est la problématique du retour veineux qui intervient…

Au niveau palpation, nous retrouvons toujours une perte de rythmicité des fascias interosseux antérieurs et postérieurs des quatre membres.

Le traitement est le même que celui de l’insuffisance classique sans être toutefois aussi performant quant à la pérennité. Nous pouvons refaire circuler le sang en quelques secondes d’un traitement “du bout des doigts“ (du thérapeute et du patient) mais l’efficacité totale de celui-ci ne dure que peu de temps. C’est un travail de fourmis. À chaque séance le patient verra le traitement perdurer plus longtemps. Si l’on ne programme pas spécialement de séance pour ce symptôme (sauf pour les formes sévères), un traitement à l’occasion d’un autre motif de consultation ne devra pas être oublié… Avec le temps et les séances les symptômes s’amenuiseront progressivement.

La maladie de Raynaud s’aggrave progressivement avec l’âge et parfois des “ulcères” apparaissent au niveau des doigts. Nous proposons à ces patients qui ne peuvent bénéficier de nos soins de mettre la nuit des gants en coton serrés et qui feront office de gants de contention. Ceci pourra être une aide précieuse…

Un lymphœdème est un gonflement d’une partie plus ou moins importante d’une partie du corps à la suite d’une accumulation de liquide interstitiel (extracellulaire) dans les tissus conjonctifs.

Classiquement parlant

Ce que dit Wikipédia des lymphœdèmes

Du point de vue de l’Ostéopathie Hémodynamique

En fait c’est un symptôme mal nommé car le liquide extracellulaire ne prend le nom de lymphe qu’après avoir pénétré dans le circuit lymphatique par le “lymphatique initial“

L’accumulation de liquide se fait bien avant d’avoir pénétré dans le circuit lymphatique et ne porte pas encore le nom de lymphe…

Nous ne traiterons ici que des lymphœdèmes secondaires à une insuffisance veineuse ou à des entorses ou fractures…

Le système lymphatique sert à ramener les grosses molécules du liquide interstitiel (qui entoure nos cellules) vers le système veineux. Ces molécules étant trop volumineuses pour rejoindre le système sanguin par la voie des capillaires. Il draine l’ensemble du corps hormis le système nerveux central, les nerfs périphériques, l’os et l’œil.

La circulation de la lymphe pour aller du capillaire sanguin aux veines sous clavières (surtout gauche) passe par quatre étapes principales

  • Le liquide interstitiel (intercellulaire) va pénétrer dans le lymphatique initial et prendre le nom de lymphe.

Le “lymphatique initial“ (en vert) naît à proximité des capillaires. Il captera le liquide interstitiel ainsi que les plus grosses molécules ne pouvant pas rejoindre le système veineux de par le fait de leurs trop grosses tailles.

Sur le dessin de droite, vous pouvez avoir un grossissement de ce lymphatique initial qui comprend :

  1. Des petites ouvertures pouvant s’ouvrir ou se refermer.
  2. Des petits filaments qui vont s’ancrer au tissu conjonctif environnant.

C’est ici que réside un des paradigmes de l’Ostéopathie Hémodynamique qui permet de mieux comprendre comment le liquide interstitiel peut pénétrer dans le lymphatique initial, ainsi que les pathologies qui en découlent.

Ces petites ouvertures n’ont de sens que si elles s’ouvrent et se referment, ce qui sous-entend une activité rythmique de leur environnement.

Les filaments vont s’insérer d’une part à proximité de ces petites ouvertures et d’autre part sur le tissu conjonctif distant. Les tissus en étant étirés vont ouvrir les portes du lymphatique initial et le différentiel de pression entre le liquide extracellulaire et l’intérieur du lymphatique initial va entrainer le liquide interstitiel à l’intérieur du lymphatique initial de façon périodique.

L’activité de la MMP à travers le tissu conjonctif qui entoure le muscle et se propage dans tout le corps va permettre un micro allongement des tissus de l’ensemble du corps qui permettra l’ouverture et la fermeture rythmique de ces petites fenêtres associé à des augmentations et des diminutions des pressions environnantes favorisant ainsi le passage du liquide interstitiel dans le lymphatique initial. Ainsi La MMP devient un élément déterminant de la circulation lymphatique.

Une déficiente à ce niveau entrainera des phénomènes de lymphœdèmes…

Certains pourraient rétorquer que ces ouvertures sont mobilisées lors des mouvements volontaires (marche, activité physique). Mais ces portes fonctionnent même chez les paraplégiques qui présenteraient alors des phénomènes de lymphœdèmes. N’oubliez pas que la MMP est active chez un paraplégique… Le lymphœdème (dit essentiel) à trois grands amis, la gravité, le manque d’exercice et une MMP déficiente.

  • La lymphe va remonter vers le ganglion lymphatique par les collecteurs (tuyaux) afférents (au ganglion), divisés en lymphangions, grâce aux contractions des petits muscles et la présence petites valves anti-retour.

Le tube collecteur comprend autant de lymphangion que nécessaire pour rejoindre le ganglion lymphatique. Il comprend des valves anti retour qui s’ouvrent et se ferment périodiquement en même temps que la contraction musculaire de ce lymphangion.

Ce mécanisme est semble t-il très fiable et ne présente pas de déficience notable dans le cas de lymphœdème classique.

  • La lymphe va pénétrer dans le ganglion lymphatique dans lequel pourront être traiter les nuisibles par phagocytose et dans lesquels seront produit les lymphocytes B et T. À ce niveau la lymphe sera nettoyée de ses impuretés…

Évidement lors de l’ablation des ganglions la circulation lymphatique sera interrompue…

  • La lymphe quittera le ganglion par les collecteurs efférents pour aller se jeter dans le flux des veines sous clavières droite et gauche pour rejoindre enfin la circulation générale.

Au total la lymphe aura ramener les grosses molécules dans la circulation générale, permit de traiter certains phénomènes infectueux et aura été filtrée de ses impuretés…

Les traitements d’Ostéopathie Hémodynamique sont le plus souvent efficaces.

Lorsqu’il s’agit d’une entorse de cheville, la normalisation de l’articulation suffit à rendre à la cheville sa finesse en quelques heures comme classiquement en Ostéopathie.

Quant à l’accumulation de liquide au niveau des membres inférieurs nous avons pu remarquer deux phénomènes après nos traitements :

  1. Une perte de liquide très rapide avec souvent une diminution du périmètre de la cuisse. Il ne s’agira pas ici de lymphe… Le patient aura la sensation que son pantalon s’est élargi…
  2. Une perte de substance bien plus lente qui correspond au lymphœdème et qui met quelques heures à faire son plein effet.

Les chevilles seront plus fines le matin et progressivement de séances en séances elles le resteront.

Oui les traitements sont efficaces mais pas forcement à 100% en fonction de l’état des membres du patient. Mais une différence se fera presque toujours sentir…

La fréquence des traitements est la même que celle des insuffisances veineuse, mais devra comme toujours être adaptée à l’état du patient.